une année de beaux livres

Adresse mythique entre toutes, le 13, rue de la Paix renvoie aux origines
de Cartier. Berceau de la légende où Louis Cartier puis Jeanne Toussaint ont inventé le style et l’identité de la Maison, le « 13 Paix » possède une incomparable dimension historique. À l’occasion de la réouverture de la boutique, cet ouvrage propose d’en retracer le parcours depuis son inauguration en 1899 jusqu’à son actuelle transformation, d’en évoquer la métamorphose grâce à un concept architectural qui repense son décor dans un geste contemporain.

Pour accompagner la première exposition dédiée à la photographe mexicaine Graciela Iturbide à Paris depuis près de 40 ans, la Fondation Cartier publie un ouvrage rassemblant l’intégralité des photographies présentées. L’ensemble est complété par un riche entretien entre la photographe et l’essayiste française Fabienne Bradu, ainsi que par une nouvelle de l’auteur guatémaltèque Eduardo Halfon.

Les pièces de la nouvelle collection de Haute Joaillerie sont dévoilées au fil de pages richement illustrées de dessins, de photographies et d’images capturées dans les ateliers de la Maison. Fidèle à la passion de Cartier pour le monde, les créations font dialoguer les trésors de la nature avec les splendeurs des quatre coins du globe. Un essai inédit d’Alberto Cavalli complète également l’ouvrage et interroge sur le rapport entre beauté et émerveillement dans les arts.

Publié en coédition avec Actes Sud, ce livre rassemble les écrits de Bruce Albert et Davi Kopenawa, et retrace en 17 chapitres leur rencontre et leurs échanges intellectuels et esthétiques avec les artistes présentés à la Fondation Cartier pour l’art contemporain. Ces textes évoquent, tour à tour, la perspective chamanique des Yanomami, les images et les sons de la forêt amazonienne, la complexité de sa biodiversité et la menace de sa destruction.

Réunissant plus de 90 tableaux, cet ouvrage propose de découvrir l’œuvre extraordinaire de la peintre aborigène Sally Gabori. En 2005, alors âgé de plus de 80 ans, elle réalise sa première toile. Aujourd’hui, elle compte parmi les plus grands artistes australiens contemporains. Des contributions de Nicholas Evans, linguiste et anthropologue spécialiste de la communauté kaiadilt, ainsi que de Bruce Johnson McLean et Judith Ryan, spécialistes de l’art aborigène, retracent son histoire hors du commun et analysent la force de sa peinture qui fascine par sa spontanéité et son absolue originalité.