Come Home Again une sculpture chorale à la Tate Modern
Avec ce projet réalisé en collaboration avec Cartier, l’artiste Es Devlin met en lumière les espèces londoniennes en danger.
Une cérémonie de clôture porteuse d’espoir
Installée dans le jardin de la Tate Modern en face de la cathédrale Saint-Paul du 16 au 25 septembre 2022, cette œuvre lumineuse a mis en avant les 243 espèces menacées de Londres – papillons
de nuit, oiseaux, coléoptères, fleurs sauvages, poissons et champignons.
Accompagnée de chorales issues des diasporas installées à Londres, qui ont chanté les noms de toutes ces espèces, cette performance à grande échelle, commandée par Cartier, part du principe que la première mesure à mettre en œuvre en faveur de la protection de la biosphère est d'accorder une attention particulière à ses habitants : les observer et les dessiner, apprendre leurs noms et se souvenir de leur histoire afin de ressentir l'interconnexion des espèces et des cultures… dans la ville.
Située dans le jardin de la Tate Modern, juste en face de la cathédrale Saint-Paul, cette installation – reproduisant une coupe du Dôme de Saint-Paul – a accueilli chaque soir au coucher du soleil
des groupes de chanteurs dont les chœurs se sont mélangés aux chants des oiseaux, des chauves-souris et des insectes, qui considèrent également Londres comme leur « home ». Dans le même temps, les dessins au crayon d’Es Devlin, figurant chacune des 243 espèces, ont été projetés dans la lumière.
Ces trois espèces prioritaires ont été identifiées par le London Biodiversity Action Plan comme étant menacées dans la ville et donc prioritaires pour la conservation et la protection. Le public a été invité à contribuer aux actions du London Wildlife Trust.